Voilà, on s’est quitté il y a quoi…. ? Presque deux ans maintenant !!! En mars 2020, nous fêtions nos 25 ans… 25 ans à arpenter la pelouse des plus grands festivals ou à battre le pavé autour des plus grands stades… 

Et puis… mars 2020 a sonné le coup d’arrêt pour toutes les entreprises de l’événementiel. La nôtre, comme tant d’autres, vient de passer les 18 derniers mois à essayer de redonner du sens, à repenser nos pratiques, nos aspirations, nos process.  Alors aujourd’hui le temps est à l’action !

2022, nous voilà  !

Nouvelle offre de restauration, nouvelle offre de boissons, nouveaux conditionnements, nouveaux aménagements, nouveaux engagements RSE, nouvelles pratiques, nouvelles idées, bref… on a accumulé trop d’énergie pour ne pas vous surprendre dans les mois qui vont venir ! Mais avant de nous retrouver d’ici quelques mois, nous avions envie de vous présenter l’équipe qui va animer StandBuy en 2022.

Cette équipe est composée de passionnés du monde du spectacle et de l’événementiel. Et nous avons eu envie de faire appel à leur souvenirs en leur demandant de nous raconter l’événement qui les a le plus marqué ! Une façon joyeuse de souhaiter fermement le retour de ces événements qui font le bonheur de tous ! 

——

Thomas P.

Nice jazz festival 2007. Programmation de folie, regroupant beaucoup d’artistes que je vénérais et que je ne pensais jamais avoir la chance de voir, d’écouter et de rencontrer comme Isaac Hayes, Solomon Burke et Booker T and the MG’s (3 noms qui ont construit l’histoire de la soul music).

En ce 22 juillet, comme quasiment chaque jour de festival, nous sommes allés au Radisson en espérant assister à un show off dantesque…Pas le concert espéré, mais Steve Cropper et Donald Duck Dunn (respectivement guitariste et bassiste du groupe Booker t and the MG’s) en train de siroter un Bourbon au bar de l’hôtel. En bon groupie, un peu fébrile, je leur ai proposé un verre, qu’ils ont accepté, et pu m’entretenir un quart d’heure avec deux des musiciens de studio qui ont participé à la légende du label STAX record ( LA référence, pour moi et tous les amoureux de la soul et du rhythm and blues).
——

Emilie G.

28 août 1987 – Concert de Madonna au Parc de Sceaux pour Who’s that Girl Tour

J’ai 7 ans. C’est mon premier concert. Ma mère qui travaille dans le spectacle et plus précisément à la production de cet événement me confie à un agent de sécurité. Celui-ci me fait monter sur ses épaules. Et je vois, mi effrayée, mi amusée, les 100 000 spectateurs se bousculer pour accéder au plus près de la scène. C’est une vraie cohue. Les fans tombent dans les pommes. Je découvre pour la première fois ces couvertures de survie dorées, que je reverrais dans de nombreux événements. L’ambiance est folle. La foule chante, danse. Madonna est survoltée. Je comprends tout ce que le live apporte par rapport à l’écoute d’un album. J’ai chopé le virus du spectacle. Je repense souvent à ce jour d’aout 1987 comme le début de mon engouement pour le concert live..

——
Bernard M.

29 juin 1995 : Le premier événement de Standbuy: LES STONES à Longchamp WOODO LOUNGE TOUR…

Nous sommes un après midi très ensoleillé, en train d’installer les deux bars près de la scène, quand des sons de guitare et de batterie se font entendre couverts tout à coup par la voix de Mick JAGGER. On tend l’oreille, on sort du stand pour voir ce qui se passe, les STONES répètent. La répétition sera émaillée d’échanges entre les  différents morceaux. On met sur pause. Tout s’arrête tout à coup. Il fait chaud, l’ambiance est absolument phénoménale et unique! Une chance inouïe pour une première expérience de vivre quelque chose d’ aussi énorme…!!
——
Thomas G.

Coupe du monde 1998, quel souvenir ! Un des plus grands évènements internationaux juste en bas de chez nous! Des millions de spectateurs venus de partout dans le monde. Foot, passion familiale. Avec mon père et mon frère, nous avions l’habitude de traverser l’Europe en voiture pour suivre les déplacements du PSG. Mais là, chez nous, la coupe du monde. Si avant le début de la compétition l’équipe de France est décevante et critiquée, quand ça commence, c’est l’union sacrée et tout le monde pousse derrière les bleus.

A l’ouverture de la billetterie, mon père prend des places pour le quart de finale, la demi-finale et la finale au stade de france, sans avoir la moindre certitude que les bleus y joueront même une minute. Et finalement, on assistera à l’irrespirable séance de pénaltys en 1/4 et au tour de magie de Thuram face aux croates en 1/2. Et puis il y a cette finale. J’ai 14ans en 98, évidemment je dors pas de la nuit. Au réveil, je vais dans la chambre de ma soeur alors en école d’art, et lui prends ses pots de peinture. J’enfile juste un short (bleu évidemment!) et me peins en bleu blanc rouge de la tête au pied et pars me balader dans les rues de paris pour « prendre la température ». Là où d’habitude nous allions au stade 1 petite heure avant le début du match, ce jour là nous y sommes plus de 4h avant le coup d’envoi. Ambiance de fête, grand soleil, odeur de merguez, fanfares, tout paraît magique. Tout le monde m’arrête pour prendre mon « déguisement » en photo, même une chaîne de télé japonaise ! Mais que je suis stressé ! La suite vous la connaissez. Après le match tout le monde s’aime, s’embrasse, les différences s’effacent, les tensions se transforment en amour… Ça sera d’ailleurs ma première nuit blanche!

——
Ferdinand M.

03 Juillet 2011 – il est environ 22h, le temps s’est arrêté à Arras. Après une longue dernière journée d’exploitation au Mainsquare Festival, j’entends les premières notes de Glory Box (Portishead). Les basses grondent et font trembler les cœurs. Et tout autour un silence de plomb, presque pesant. D’où je suis, j’observe le public vibrer. Je vibre aussi. Le temps s’est arrêté, quelques secondes. Quelques secondes qui restent inoubliables tant je me suis senti habité par cette chanson.

——

Lucas C

Un samedi soir du mois de mars 2013. Le contexte, une victoire de plus de 8 points contre son adversaire du soir juré, le voisin anglais et le Pays de Galles remporte le tournois des six nations. Un millenium stadium prêt à craquer et plus rouge que jamais, certainement dû aux litres de bières ingurgités sur Queen Street quelques heures auparavant. Le résultat et sans appel ,30-3, les chants, rires et pleurs parcourent les travées. Un seul mot « good game ».

——

Nassima T

23 juin 2017 – Mon premier Solidays

Je me rappelle de mon premier festival de musique comme si c’était hier, j’étais stagiaire, à l’époque je ne comprenais pas quel était l’enjeu d’un festival pourquoi tant d’engouement autour du sujet. Jusqu’au moment où j’ai dû traverser la foule de l’hippodrome de Longchamp, j’ai pu voir des milliers de festivaliers qui exprimaient leur joie de manière différente, certains dansaient, d’autres chantaient un verre à la main, certains profitaient du soleil et d’autres piqueniquaient. Tous étaient en harmonie avec le concert, j’avais comme l’impression de traverser une bulle de bonheur. J’ai hâte de revivre ce souvenir cet été.

 

Article Blog