Fini le temps des gobelets en plastique, des excédents de déchets et des produits polluants. Grâce à ces quelques bonnes pratiques, les grands événements en plein air sont aujourd’hui responsables et engagés. Comment s’en assurer ? On vous dit tout
Les Gobelets à usage unique, tu proscriras,
2008, les “Écocup“ révolutionnent le marché : des gobelets réutilisables sont remis aux public en échange d’une caution (généralement 1€ ou 2€). A la fin de la manifestation, la caution est remboursée en échange du gobelet. Cette innovation a permis de réduire de manière considérable les déchets liés à l’événementiel. Sur un festival de grande ampleur comme les Solidays, par exemple, ce n’est pas moins de 250 000 gobelets jetables qui sont évités. Et autant qui ne sont plus à ramasser au petit matin par les équipes de nettoyage !
Le tri sélectif, tu appliqueras
De nombreuses entreprises et associations facilitent la gestion des déchets dans l’événementiel. A2O Clean est pour sa part présente sur les plus gros événements : Rock en Seine, 24 Heures du Mans, Hellfest… et bien d’autres.
Grâce à leurs actions, les déchets sont recyclés et valorisés afin de donner, dans la mesure du possible, une deuxième vie à ce qui peut être transformé ou réutilisé ! Le meilleur déchet restant celui qu’on ne fabrique pas, et il est donc primordial de favoriser le recours à des produits qui ne sont pas à usage unique ! “
Les huiles usagées, tu recycleras
Le recyclage des huiles (de friture) afin de les transformer en bio-carburants permet de concevoir une source d’énergie plus verte pour les transports de marchandises. Plusieurs organismes mettent à disposition des containers de récupération d’huiles, et viennent les récupérer en fin d’événement. En plus, ce service est généralement gratuit et il est même possible, dans certaines conditions, d’être dédommagé en fonction du volume d’huile rendu.
Le compostable, tu utiliseras
Exit le plastique, place au compostable! Apparu plutôt récemment sur le marché, les emballages compostables constituent un véritable bond en avant écologique. Cependant ce procédé impose de faire appel à une filière de compostage et une logistique drastique. Est-il utile de préciser que sans cette filière, ces emballages se retrouveront dans les incinérateurs, ne pouvant être recyclés et revalorisés ?
En local, tu sourceras
Sans chauvinisme aucun (on a quand même la meilleure culture “food” au monde…), il est primordial de limiter les transports de ses marchandises. On trouve tout ou presque d’origine française : évitons les milliers de kilomètres parcourus à nos chers ingrédients. D’autant que les normes sur le recours aux produits chimiques et antibiotiques sont plus transparentes chez nous! Et par dessus le marché, on favorise les emplois en France…
Les invendus, tu donneras
Pourquoi jeter ses invendus quand on peut contribuer à l’économie sociale et solidaire sans contraintes, ni coûts supplémentaires ? Diverses associations proposent de récupérer vos marchandises pour les distribuer aux démunis. En 2018, Linkee a par exemple redistribué 1600 repas collectés sur Solidays et était présente sur de nombreux autres festivals et manifestations (Rock en Seine, We Love Green, E-prix…).